Promenade matinale

"MMMmmmmpfff haaaa !"

La grosse inspiration prise par l'imposant Dolatar rempli ses vieux poumons d'air frais. Il a conscience que ce n'est pas très prudent de trainer seul dans Morte-Cime, mais il a pris garde de ne pas trop s'enfoncer dans les recoins tranchants, et le campement est encore très visible. La vue quant à elle, est sublime !

Fatigué par sa longue marche il s'installe sur un rocher et sort un morceau de viande séchée de sa sacoche....... rangé là depuis un temps indéterminé ! Les sens aux aguets au cas où un malotru s'amuserait à l'attaquer par derrière, il profite de ce petit moment de paix. Quoiqu'un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, mais y a-t-il des combattants assez courageux -ou inconscients- pour décider de le rejoindre ?

Il n'est ni question de courage, ni de stupidité pour Sa'rkhan. Mais d'un complexe de supériorité tout à fait assumé.
Il estime donc qu'il ne risque rien, puisqu'il est puissant, et c'est donc sans inquiétude qu'il se promène lui-même à Morte-Cime, le coeur léger, profitant à plein poumon du grand air... frais.
Au loin, la silhouette de l'imposant Dolatar se dessine en haut d'une colline, et l'humivre fronce le nez. Pour sa part, il préfère laaaargement la compagnie de sa seule personne. Mais sans vraiment chercher à comprendre pourquoi, ses pas le dirigent malgré tout vers l'odorant guerrier.
Il évite de se montrer trop discret pour ne pas effrayer Dolatar, s'avançant vers lui tranquillement.

"Le monde est petit..."

Entendant des bruits de pas arriver vers lui, l'ancien guerrier tourne la tête vers Sa'Rkhan et lui adresse un grand sourire :

"Haaaa ! Mon ami ! Quel bon vent ?! Ca fait des lustres qu'on s'est pas vu dis-moi ! Je te trouve changé, plus assuré... T'as enfin mis au placard tes idées de te joindre à cette pieuvre de Noirpuy ?"

Il se décale un peu pour lui laisser de la place sur la large pierre plate sur laquelle il a posé ses grosses fesses.

Sa'rkhan pousse un soupir agacé à ses remarques, mais plus par habitude qu'autre chose.
Il vient en effet s'asseoir à ses côtés sans rechigner, pliant son grand corps en deux pour appuyer ses avant-bras sur ses genoux.
Il hausse les épaules, arrachant une brindille pour la glisser entre ses lèvres.

"L'idée de la rejoindre, oui. Mais l'idée de la côtoyer... non. Pour moi elle restera toujours une créature de mon vrai monde, celui que les humains s'obstinent à repousser avec haine."

Il regarde Dolatar.

"Toi aussi les créatures de l'eau te répugnent, n'est-ce pas ?"

Dolatar l'écoute avec attention, avant de plisser le front et se mettre à rire très fort en se tenant le ventre :

"HAHAHAHAHAHA !!!!! Les créatures de l'eau ne me posent aucun problème, mais l'eau elle-même vindiou, quelle saleté ! J'ai pris le bateau quelques fois, quand j'étais encore un jeune guerrier, j'en ai vu des marins s'noyer !
Alors non, hein, l'eau, merci......."

Il plisse les yeux et se gratte la barbe, avant de toiser gentiment Sa'Rkhan :

"Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu caches quelque chose ... Chais pas.......... Quelqu'un ici a fait quelque chose d'assez grave pour que tu puisses penser que "les humains détestent les créatures de l'eau" dans leur globalité..................... ? "Tente-t-il.

*Qu'a-t-il donc vu pour être à ce point méfiant des humains ?!*

Sa'rkhan lève les yeux au ciel, excédé, lorsque Dolatar se met à rire de façon aussi peu distinguée.
Mais le fait est qu'il tente aussi de cacher un léger sourire en coin, amusé par l'auto-dérision de son ami.
Il reste cependant persuadé que l'alliance est possible, et que si les hommes étaient plus prompts à accepter les autres races, ils leur suffiraient de peu pour qu'une créature marine ne les sauve justement de la noyade. Haaaa l'entente entre les peuples...

Sa'rkhan le regarde à nouveau lorsqu'il tente d'en savoir un peu plus sur lui, et il mâchouille un moment sa brinfille avant de se décider à lui répondre.
Il retire la plante de ses lèvres et en regarde le bout malmené sans vraiment le voir.

"Ce n'est pas "quelqu'un", c'est tout le monde. Que ma mère ait été tenue à l'écart de toute vie humaine passe encore. C'était aussi son choix et vu son régime alimentaire, bon..... Mais moi... je n'ai rien fait ! "

Il regarde Dolatar, les sourcils froncés par des souvenirs peu agréables.

"Si ma mère a mangé mon père, c'est parce qu'il lui avait manqué de respect ! Il était venu la tuer, parce qu'on raconte qu'une vouivre cache un trésor de pierres précieuses. Evidemment elle était très séduisante et il n'était qu'un vulgaire homme...."

Il détourne les yeux et jette sa brindille.

"Elle a usé de ses charmes pour lui faire baisser sa garde. Enfin.... pas toute sa garde ha ha ha... Ils ont forniqué et me voilà quelques mois plus tard.... Ma mère a toujours pris soin de moi comme personne. Et c'est le cas de le dire, puisque les humains ont passé leur temps à me chasser, à me battre... quel que soit l'endroit où j'allais, j'étais pire qu'un pestiféré à leurs yeux."

Nouveau regard sur Dolatar, écrasant cette fois.

"M amère m' toujours affirmé qu'il fallait que j'ai conscience de ma grandeur et de ma rareté. Et ma quête à présent, c'est de prouver aux humains qu'elle avait raison."

Le gros et crasseux Dolatar écoute presque religieusement le récit que lui rapporte Sa'Rkhan sur sa vie passée. A peine ose-t-il renifler de temps à autre pour éviter d'avoir la goutte au nez à cause de la fraicheur alentour : il ne désire surtout pas le couper dans son élan de confidence !
A la fin, ses broussailleux sourcils se froncent en V, et il détourne les yeux semblant digérer tout ça en hochant vaguement la tête, montrant qu'il comprend certaines choses, sans doute...
Mais le voilà de nouveau très souriant, son haleine fétide passant à travers chaque dent absente, se redressant comme s'il venait de trouver la solution à tous les maux du très égocentrique humivre :

"Mais moi je t'ai jamais considéré comme un pestiféré j'crois bien ! Si ??? Hahahaha c'est que les gens ont parfois tendance à m'fuir moi-même à cause de l'odeur... Hoooo chais bien que je sens pas la rose, mais j'pense qu'on s'habitue.
Ben toi c'est pareil, les gens pourraient s'habituer à ton caractère !"

Sa'Rkhan n'a évidemment pas du tout mentionné son caractère mais c'est ce que le cerveau de Dolatar a traduit. Comme de toute façon il n'arrive pas à comprendre pourquoi on rejetterait quelqu'un pour ses origines, il ne voit que cette bonne raison là pour expliquer le rejet social dont parle Sa'Rkhan. Et l'ancien guerrier a beau bien l'aimer, pour autant il n'a pas raté le fait que son interlocuteur n'avait pas un caractère des plus avenants..................

Aussitôt son récit terminé, Sa'rkhan sent un drôle de sentiment inconnu monter en lui, totalement inhabituel, et qui le fait froncer le nez.
*Mmmh étrange.......... ressentirais-je.... de la culpabilité ?*

Il n'aurai peut-être pas du trop mentir à Dolatar. Après tout... C'est le seul à ne jamais le repousser, quoi qu'il dise, et à toujours l'écouter, quoi qu'il arrive.
Il regarde le gros mage à la goutte au nez sortir ses conclusion, et fronce alors les sourcils.

"Mais pourquoi me parles-tu de mon caractère ?! Qu'a-t-il à voir là dedans ?"

Cependant Sa'rkhan est malgré tout assez touché -si l'on puis dire- par l'attitude de Dolatar, et très maladroiteemnt, il lui donne une frappe dans le dos. Loin d'être aussi monstrueuses que celles des pognes de l'homme imposant, et loin d'être aussi spontanée, mais Sa'rkhan fait malgré tout de gros effort de sociabilité avec lui.

"Quoi qu'il en soit, je te remercie de m'avoir écouté l'ami.... Tu dois être un des rares humains que j'apprécie ici, malgré l'odeur et l'apparence."

Vakor ne connait pas encore les lieux. Toujours entêté dans son envie de trouver quelques bonnes pierres pour parfaire son abri, ses pas l'ont conduit à Morte-Cime.
Il ramasse quelques caillasses intéressantes et continue un peu sa marche. L'air est vif et la vue est belle. Il avance prudemment. Son poids ne l'avantage pas sur ce genre de terrain et il ne voudrait pas risquer de provoquer un ébouli.

Une odeur fétide lui saisit les narines. Curieux, il tente d'en trouver la source. Il aperçoit alors deux hommes. Un de taille respectable et un maigrichon au teint bizarre.

Peu enclin à la conversation, il songe à revenir sur ses pas, mais les hommes l'ont repéré. Il grogne.

" Ca devrait pas être permis de fouetter comme ça... "

"Hahaha moi aussi j't'aime bien ! Attention hein, en toute virilité ! Hahaha ! J'voudrais pas qu'on m'prête des intentions ou je n'sais quoi......"

Ignorant royalement que le récit de son ami n'était peut-être pas tout à fait honnête, Dolatar le croit bien sûr sans mettre une seconde sa parole en doute. Sa4rkhan est un ami à ses yeux et il ne remet jamais en doute la parole d'un ami. D'ailleurs, l'amitié de Dolatar se gagne fooooort difficilement. Preuve en est quelques secondes plus tard, alors qu'il allait renchérir sur le sujet, et que son regard se pose sur la massive silhouette de Vakor :

"Ho !!! HEY L'AMI !!!!!" Beugle-t-il pour rien en faisant un grand geste du bras à Vakor, situé à deux pas.

Sa'Rkhan peut profiter des effluves de l'aisselle qui s'agite farouchement à quelques centimètres de lui, tandis que Dolatar tout ravi, lui demande au lieu de faire répéter le principal concerné :

"Qu'est-ce qu'il a dit ??? J'ai pas entendu ..."

Sa'rkhan tentait un vague rictus qu'il essayait de rendre amical aux premières paroles de Dolatar. Il était même sur le point de corriger un peu son récit d'ailleurs, mais voilà quun énorme énergumène franchement peut rassurant se rapproche d'eux.
Visiblement sans faire exprès.
Et Sa'rkhan allait gentiment souligner le fait qu'il serait sage de le laisser tranquille, lorsque le gros mage agite soudain son aisselle odorante sous son nez.
Sa'rkhan manque de tourner de l'oeil et écarte vivement le visage, avant de secouer la tête de dépit.
Il pose un regard blasé sur l'imposant Vakor, et répond toujours aussi franchement à son ami.

"Il a dit que tu partageais ton fumet de rat décomposé avec tout le comté, et que tu devrais être jugé pour crime contre l'humanité pour ça.... ou quelque chose du genre."

"Qu... HAHAHAHAHA !!! Je tue mes ennemis à distance, t'es jaloux c'est tout ! "

Visiblement ça amuse beaucoup la boule de crasse à ses côtés, qui lui frappe plusieurs fois l'épaule en riant de son rire gras. S'il y a bien une chose dont est conscient Dolatar, c'est de ne pas sentir la rose.

*Mais faut c'qu'il faut pour se défendre !*

Vakor déplace sa masse à côté de Sa'rkhan.

" Bien résumé mon gars "

Et ensuite sur Dolatar.

" Efficace. "

Pour peu, Vakor esquisserait presque un sourire. Il pose ses yeux sur les deux compères.

* Quelle drôle d'équipe *

Il a dépassé son quota de mots pour la journée et l'odeur l'incommode fortement. Il songe à rebrousser chemin : il n'a pas envie de se ridiculiser en rendant son déjeuner.

(HS : c'est quoi cette histoire de boule de crasse ?)

(HS : haha seulement moi qui m'exprime super mal ! XD En me relisant je vois le malaise : c'est simplement une image pour qualifier Dolatar. Non, il n'est pas accompagné d'une boule de crasse type pokémon apprivoisé, comme le laisse entendre ma soublaïme tournure de phrase.   )

Malheureusement pour Vakor, Dolatar se lève déjà pour saluer comme il se doit l'impressionnante nouvelle recrue. Tout sourire, exhibant sa superbe denture, il tend la main à l'imposant guerrier pour la lui serrer. Comparé à lui, le brave mage crasseux est certainement un peu plus large, et un peu moins grand.

"Je m'appelle Dolatar ! Dolatar Manon. Et voici Sa'Rkhan l'humivre. C'est une espèce protégée, hahahahaha ! Nan blague à part, il est probablement unique..." Rectifie-t-il, persuadé sans doute que l'espèce protégée en question ne va pas apprécier sa plaisanterie. " Moi chuis juste un humain qu'a pas mal bourlingué, j'approche doucement des 60 printemps. Et toi l'ami, comment te nomme-t-on ?"

Effectivement, l'humivre en question -croisement improbable entre un humain et une vouivre- n'apprécie pas du tout la blague de Dolatar.
Son visage se ferme instantanément et tout son mauvais caractère irradie immédiatement.

"Dolatar tu-- !! ... Je suis unique en effet."

Mais l'humivre se tait, coupé dans son élan de colère par la suite, flatté par les paroles que lance Dolatar pour se rattraper. Il aime se savoir unique au monde...
Il se lève à son tour pour venir plus près de Vakor mais hors de question de lui tendre la main : toute nouvelle personne est potentiellement un emmerdeur aux yeux de Sa'rkhan, et il n'a pas envie d'en avoir un nouveau sur le dos.Il est déjà suffisamment détesté au campement comme ça...

Il regarde l'imposant Vakor d'un air peu engageant, et lance une de ses pics sarcastiques qui lui ont valu cette supeeerbe renommée au camp.

" Vous m'avez l'air tout aussi jovial et rutilant que notre ami Dolatar, mon cher... Ca nous change des dieux Grecs que l'on croise d'habitude par ici."

L'odeur de Dolotar lui donne des hauts-le-cœur. Il se retient de hoqueter et répond à Dolotar d'une voix posée.

" Vakor, je suis humain également "

Il se soupçonne un ancêtre d'une race imposante, géant ou troll peut-être. Mais la version officielle reste qu'il est 100% humain comme ses parents...

Il n'est sensible ni au sarcasme, ni à la froideur de Sa'rkhan et lui répond d'un ton égal.

" Jovial et rutilant ? Vous trouvez ? "

Vakor est sceptique. Il n'a aucun sens du second degré et se dit que l'humivre n'a aucun discernement concernant les gens.

Il regarde la main crasseuse ouverte face à lui et se sent soulagé que Sa'rkhan n'ait pas suivi le mouvement. Les contacts physiques le répulse. Même s'il sait que c'est une convention polie et amicale. Malgré tout, il s'apprête à y répondre quand une nausée plus forte que les autres remonte le fond de son estomac. Il se précipite le long des rochers et y laisse son repas se déverser.

Enfin soulagé, il se relève, essuie du bras les restes qui ont dégouliné dans sa barbe et ses cheveux. Ca va mieux. L'odeur le dérange moins maintenant.

Les mains dans le dos, très digne, Sa'rkhan regarde Vakor aller rendre son déjeuner un peu plus loin.
Très pragmatique, il lève ensuite les yeux sur Dolatar et lui parle d'un ton parfaitement sérieux.

"Ce pourrait-être une technique secrète efficace en combat."

Dolatar plisse le front en voyant leur nouvel ami se déverser dans les rochers. Allons-bon ! Encore un qui ne tient pas le petit vin de pays ! Persuadé que son odeur corporelle ne peut pas être la cause d'une telle nausée, il arque donc les sourcils à la remarque de Sa'Rkhan :

"De quoi parles-t.....ho ! Foutre couille Vakor, c'est moi qui te fait gerber comme ça ???? Excuse-moi l'ami !"

*Il est drôlement sensible derrière ses muscles...*

"Tiens regarde je m'éloigne un peu !" Et toujours plein de tact il ajoute en riant, sans méchanceté. "C'est qu'on a l'odorat délicat, hein ? Hahaha !"

Vakor, toujours insensible aux sarcasmes, ne sait comment interpréter les paroles de Sa'rkhan.

Lorsque Dolotar s'éloigne il esquisse un sourire et le remercie d'un signe de la tête, sans pour autant répondre à sa question rhétorique.

Ses yeux se posent de nouveau sur Sa'rkhan dont l'apparence peu commune l'interpelle.  

" Vous êtes le premier humivre que je rencontre. Quels sont les particularité de votre espèce ? "

(HS : "pédant" "arrogant" et "égocentrique"...   )

(HS : Didie > troooooop ça, t'as tout compris XD )

Sa'rkhan n'a franchement pas l'habitude qu'on s'occupe de son cas, et il hausse un sourcil à la question de la montagne de muscle en face de lui.
Il se méfie... pourquoi il lui pose cette question ?? Pour mieux le piéger ensuite, c'est ça ?? Ca doit forcément cacher quelque chose, personne ne cherche à converser sincèrement avec lui d'habitude; Oui bon, à part Dolatar, mais lui..... il taperait la discute avec le pire des monstres en songeant s'en faire un ami !

Il répond donc avec une pointe d'étonnement dans la voix -et de suspicion...-, les mains dans les poches de son pantalon impeccable.

"je suis le seul de ma race. La capacité la plus remarquable que je puisse citer est probablement ma propension incroyable à supporter l'odeur corporelle de Dolatar Manon."

Sarcasme, toujours des sarcasmes... Sa'rkhan n'a visiblement pas compris que Vakor y était complètement hermétique.

"A part ça je suis probablement le mage le plus puissant du campement."

Rien que ça. Et il affirme cela sans ciller, juste à côté d'un autre mage......

La voix de Captain Couac résonne au loin invisible aux yeux de tous mais suffisamment audible pour que tout le monde entende

"le mage le plus puissant du campement ??? laisse moi rire coincoincoin ...."

Puis un silence lourd retombe parmi les 3 guerriers.

(HS : Ce tacle XD)

Dolatar allait répondre que oui, Sa'Rkhan était un grand mage, tout brave qu'il est, quand la réflexion lointaine mais audible de Couac lui coupe la chique. Là il écarquille les yeux, et tourne leeeeentement son regard bleu vers son ami.

*Ouuuuuh, ça va mal se mettre.........*

Vakor ne comprend pas très bien le discours de Sa'rkhan. Et ces indications ne l'aident pas à comprendre ce qu'est un humivre, à part son aspect physique et son insensibilité olfactive, il ne sait pas trop à quoi s'en ternir...
Lorsque la voix de Capitaine Couac résonne, il sursaute.

" C'est l'homme-canard qui vient de parler ? "

* Comment est-ce possible ? *

(HS : hahahah Captain Couac !!! terrible XD !! )

Jusque là, Sa'rkhan était de bonne humeur, ne se sentant pour le moment pas menacé. Jusqu'à ce que Captain Couac le tacle remarquablement, de très loin.
Son visage se transforme alors progressivement pour se fermer complètement, ses pupilles de grenouille totalement dilatées.
Les mains toujours dans les poches, il serre tellement les poings que ses jointures en blanchissent dangereusement. Quant à sa voix, elle se fait grondante, profonde, et tremblante de rage.

"Ne l'écoutez pas, ce canard est tout juste bon à être bouffé à la broche. Vous savez, on le leur passe dans les fondements et on les fait tourner leeeeentement au dessus du feu, avec un oignon dans le bec........."