Arotlan

Apercevant enfin le campement, Arotlan esquisse un léger sourire.

" c'est pas trop tôt!"

Le jeune homme est de taille moyenne et plutôt bien musclé, un visage angélique malgré la cicatrice qui traverse son œil gauche. Et des cheveux noir d'ébène.
Épuisé par son long voyage, il décide d'installer sa tente un peu plus tard et rejoint alors la taverne d'ou émane une odeurs alléchante . Son ventre se met à gronder, cela fait 2 jours que ces vivres sont épuisées. Il est tant de se restaurer.

Le lendemain même de son arrivée au camp, le pauvre Arotlan a droit au plus retentissant des réveils matins. La voix gutturale de Dolatar, accompagné de Sa'Rkhan qui est certainement bien plus discret, résonne sans retenue :

"HEY ?! BONJOUUUR ? Y A QUELQU'UN ?"

Et de se tourner vers son compagnon mi-homme, mi-reptile, ajoutant avec beaucoup de sérieux, comme si ça excusait son attitude.

"Y avait pas de tente hier quand je suis venu."

Sa'rkhan est en effet bien plus discret, dans la mesure où l'idée même que Dolatar le tienne par le bras avec son énorme pogne le répugne au plus haut point, mais qu'en plus il soit ainsi entrainé de force vers un parfait inconnu.

*Bordel faut que personne croit que je suis son ami !!!!!*

L'homme batracien arbore donc une mine parfaitement blasée, voire mortifiée, à la constatation de son compagnon hirsute.

" Non mais je sais, je l'ai vu passer à la taverne hier...... Et j'habite ici aussi je te signale. J'avais remarqué sa tente !"

*Je suis pas débile, moi.*

Réveillé en sursaut par une voix forte et désagréable, arotlan se lève et sort dehors voir l'inconnu tapageur.

" Hey! y'en à qui essaye de dormir!"

* Du moins de faire une grâce matinée...*

Il se retrouve face à face avec deux hommes, et reconnait immédiatement le  gros costaud puant et l'homme aux allures batraciennes qu'il avait observé hier à la taverne.  

" Mon nom est Arotlan, A qui est je à faire ?"

Plus ou moins courtois il se présente et continue d'observer avec méfiance ces deux interlocuteurs.

Sa'rkhan n'avait pas encore fini de s'habiller -réveillé en sursaut lui aussi par le gros tas hirsute...- et il se dépêche alors de couvrir son torse à demi écailleux de sa tunique lorsque le jeune homme émerge de sa tente.
Tout comme il s'empresse de répondre pour que Dolatar ne dise pas quoi que ce soit de compromettant à son sujet....

"Sa'rkan. Enchanté. Et je ne suis pas l'ami de Dolatar, quoi qu'il puisse affirmer. Nous sommes arrivés hier, tout comme vous il me semble."

Dolatar se met à rire à la remarque de Sa'rkhan et enroule une de ses bras autour de ses épaules pour le serrer contre lui.

"Hahahaha il est timide, ne fait pas attention ! Enchanté Arotlan ! Moi c'est Dolatar comme il vient de te le dire et effectivement on est arrivé hier !"

Il le regarde une seconde et se met à hausser des sourcils avec un air équivoque.

"Dis-donc... Avec une belle gueule comme ça t'es sûr que t'es venu poutrer du Vaudou ? T'es pas venu te trouver une madame Arotlan ? hein ? hahahahaha !"

La finesse nous l'aurons compris, n'est pas un trait majeure de la personnalité du massif et odorant humain. En tout cas, lui trouve ça très amusant ! Ça en fait au moins un qui rigole...

Bizarrement Arotlan se laisse attendrir par la sympathie qui émane de Dolatar et Sa'rkhan.

"Et bien enchanté les gars! et oui comme vous l'avez sans doute remarqué je vient effectivement d'arriver."

Suite à la remarque de Dolatar, il lui répond de vive voix.

" Ma belle gueule n'a d'égale que ma force, et je compte bien me servir des deux pour gagner sur les champs de batailles ou le cœur des demoiselles!!"

Sar'khan écoute le pauvre Arotlan d'une oreille très distraite en ajustant sa tunique comme il faut pour éviter le plus possible les plis.
Il hausse un sourcil, retrousse un peu le nez, et s'adresse à Dolatar d'un ton circonspect.

"Tu trouves qu'il est séduisant....?"

Sa'rkhan regarde à nouveau Arotlan, mais des pieds à la tête cette fois, le détaillant ouvertement.

"Mh........."

*C'est vrai qu'il est pas mal... et il a l'air vigoureux !*

Dolatar ne se départit pas de son sourire, et observe alternativement Sa'Rkhan et Arotlan, les poings sur les hanches, sa chope de lait vidée entièrement. Il désigne ensuite le nouveau venu à la remarque de l'homme batracien, des deux mains, la libre paume ouverte vers le haut, en signe démonstratif comme si l'allure d'Arotlan parlait d'elle-même.

"Ben ! Quand même ! Chais pas ce que c'est les critères de beauté chez les tiens, mais si CA, c'est pas beau, je devrais tenter ma chance, alors ! HAHAHAHA !!"

Il se penche vers l'avant et pose sa grosse pogne sur l'épaule du balafré pour la serrer amicalement.

"Bon ! Mon ami nous allons te laisser ! Nous partions nous échauffer un peu avant le début de la journée. J'espère qu'on se recroisera ! Tu me sentiras arriver de loin de toute façon, HAAAAHAHAHA ! Allez en route !" Termine-t-il, attrapant Sa'rKhan par le bras pour ne plus le lâcher jusqu'à la zone d'entrainement.

"A la prochaine !"  S'exclame t'il, les regardant partir Arotlan décide de finir de s'habiller et part explorer le reste du campement à la recherche d'une éventuel quête. Les pièces d'or ne tombe pas du ciel alors au boulot.

De retour dans ses quartiers et après un duel plus que fatiguant Arotlan se jette dans sont lit afin de se reposer. Il compte se restaurer à la taverne après ce repos mérité.

Durant son sommeil il revit son combat contre Sa'rkhan. L'issu final du combat reste inchangé, il perd également dans son rêve. Et se réveil en sursaut.

*Ce n'est qu'un rêve... il est temps que je me lève, mon ventre cri famine*

Sans plus attendre il se prépare et quitte ses appartements, direction la Taverne.

Après s'être pris un vent par Dolatar Manon, et s'être finalement méfiée des mensonges de Captain Couac, c'est vers la tente d'Arotlan que la petite rouquine aux formes généreuses et surtout au corps pétrifié de froid, se décide à aller.
Non vraiment, elle n'a pas du tout envie de dormir seule...

*J'aurai quand même du prendre un manteau avant de sortir la vache, ça caille !!*

Comme pour ses deux tentatives précédentes, la jeune femme s'agenouille au pied de la tente du guerrier, et passe prudemment la tête à l'intérieur pour voir si Arotlan dort, ou s'il est là, tout simplement...

*Il a l'air de bien s'entendre avec Berthilde, si ça se trouve lui et elle....... huhuhu......*

Arotlan se réveil brusquement et sors sa dague par réflexe en sentant une présence inconnue entrer dans sa tente prêt à le zigouiller. Puis c'est dans la confusion qu'il reconnait le rouquine opaline à l'entrée de son foyer??!!!

"Opaline ? Qu'est ce qui t'amène si tard dans la nuit ? un problème ? des vaudous attaque le camp ?"

Puis il cache maladroitement sa dague  sous son drap de peur qu'elle se méprenne sur son attention...

Cette fois Opaline ne sursaute pas : Dolatar et Captain Couac lui ont déjà mis leurs armes sous le nez par peur, elle se doutait q'Arotlan en ferait de même !
elle attend donc calmement qu'il la reconnaisse, avant d'entrer dans sa tente et de s'installer près de la couche du guerrier, à genoux.
Toujours vêtue de ce qui lui sert de pyjama, la blouse blanche ample qu'elle porte laisse largement entrevoir sa poitrine généreuse à son décolleter.
Toujours aussi ennuyée de déranger tout le monde à une heure aussi tardive, ce n’est pas pour autant qu'elle lâche l'affaire !! Elle répond donc à Arotlan, la mine timide.

"Oh non non, rien de tout ça ! J'arrivais juste pas à dormir..... désolée de te déranger hem..... je me demandais siiiii...... Si ça te gênait l'idée que je heuuuu... puisse... par exemple..... dormir avec toi.....?"

Arotlan est surpris de la requête d'Opaline. Dormir avec elle n'est pas un problème en soit mais c'est plutôt sur les vrais attentions de la jeune rousse qui le rend perplexe.

* A mon avis tu vient pas pour juste dormir...* pense t'il dans sa tête.

Arotlan  sait très bien qu'Opaline ne vient pas juste pour dormir, il ne la pense pas naïve et comprend très bien son petit manège. Il décide de lui répondre avec une légère hésitation.

"Et bien.... pourquoi pas! ma couche est assez grande pour une deuxième personne. "

Arotlan voit très juste ! La petite femme ronde est particulièrement gourmande en ce qui concerne les hommes... Et non contente d'avoir dépucelé Maêlik, elle navigue à droite à gauche dans l'espoir de ne pas avoir à dormir seule.
Pour une femme de la haute bourgeoisie urbaine sensée rester vierge jusqu'au mariage avec un très bon parti, ce n'est pas franchement bien vu... Pas étonnant qu'elle soit sur les routes !

Elle sourit largement quand Arotlan accepte et elle se presse de retirer ses bottes, pour pouvoir venir se lover tout contre le guerrier musclé sans la moindre gêne.
Elle glousse, heureuse d'être au chaud contre un beau jeune homme.

"Merci beaucoup Arotlan !! Captain Couac me parait un peu fourbe, et le gentil Doloatar a refusé alors.... j'avais peur de passer une nuit au froid sous ma tente !"

Arotlan ne refuse pas une petite nuit en compagnie d' Opaline. Il lui laisse assez de place pour qu'elle puisse  s'installer à son aise et venir se serrer contre lui.

"Si je peux t' apporter un peu de chaleur c'est pas un souci pour moi, les nuits sont froides je reconnait."

Lui aussi est bien content d'avoir une chaleur féminine à ses côtés et ne s'en prive pas.Puis il décide de discuter un peu avec Opaline pour en savoir un peu plus sur elle.

" Et sinon tu est venu ici pour qu'elle raison, dans ce campement je veux dire ?" A part partir à la recherche d'une tente avec la présence d'un homme ahahaha!

Il se met à un peu à rire de sa dernière remarque plus pour la mettre à l'aise que pour être offensent.

Opaline est raaaaavie de pouvoir se coller à un homme ! Et elle ne s'en prie donc pas le moins du monde !
Espiègle, elle presse volontairement ses seins imposants contre le jeune homme, riant à sa remarque, pas du tout vexée.

"A la base je suis venue ici pour prouver qu'une femme peut se battre aussi bien qu'un homme ! Mais bon, si on peut joindre l'utile à l'agréable... c'est que c'est tellement agréable à caresser, un homme ! Et toi, qu'est-ce que tu es venu faire dans ce campement à part accepter une femme dans tes bras ??"

Sentant Opaline se rapprocher pour pas dire se coller contre lui, Arotlan commence à avoir du mal à se contenir et résister pour ne pas l'embrasser et plus encore... Il reprend ses esprits et répond à sa question.

" Et bien à part profiter des joies du camps je suis ici pour prouver ma force et ma valeur! Montrer à tous le monde le grand guerrier que je suis ou du moins le grand guerrier que je peux devenir!"

Puis soudainement il se surprend à glisser sa main sur la hanche de la jeune femme, façon à lui de lui montrer qu'il est prêt à aller plus loin avec elle.

Évidemment, Opaline n'agit pas ainsi dans un but très très innocent. Elle sent bien Arotlan se crisper contre elle, et elle a du mal à se retenir de glousser !
Elle garde ses grands yeux verts levés sur lui, pressant ses formes généreuses contre sa musculature.

"Mais tu es déjà très fort à mes yeux ! Très très fort... et musclé, et beau, et grand, et un magnifique guerrier...."

Elle sait que les hommes aiment être complimentés à outrance. Ils ont tous besoin de se sentir les plus grand et les plus forts. Et ils ont tous besoin d'être persuadés d'être plus viril que leur voisin.
Opaline glousse pour de bon quand il pose sa main sur sa hanche, et glisse alors sans hésiter sa main entre leur deux corps pour commencer à caresser le jeune homme par dessus son pyjama.
Le regard affiné, elle reprend tout bas.

"Et je suis sûre que tu es aussi très doué pour combler une femme...."

Arotlan esquisse un sourire lorsque Opaline lui fait des compliments. Et il compte bien lui montrer de quoi un guerrier est capable même si cela se passe en dehors des champs de batailles...

" Je vais essayer de me montrer à la hauteur! "

Il sent la main d'Opaline qui s'aventure sur son corps et commence lui aussi à la caresser en commençant par sa poitrine. Puis les deux jeunes adultes se laisse aller à leur désir et plaisir charnelle. Arotlan lui est plus que satisfait de sa nuit passer avec Opaline et dans sa fierté pense avoir combler la jeune rouqine.