Dolatar

Captain baisse la tête complètement dépité par la situation.

"Oh bon sang c'est pas vrai ! c'et la dernière fois que je fais un duel contre toi hein ! allez viens là !"

Captain tente de soulever le gros dolatar pour l'aider à aller marcher dehors pour arroser les mauvaises herbes.

"plus jamais ha mais plus jamais !" râle Captain Couac

Dolatar ne peut réprimer bien longtemps un éclat de rire gras et sincère, ne s’arrêtant que durant son effort pour se lever. Là, la douleur est telle qu'il ne rit plus du tout... pour reprendre de plus belle derrière !

"Hahahahahahahaha...gnnnnnn.......ouh crénom...hahahahahahahahahaha !!!! Avoue qu'c'est plutôt drôle quand même, hein ! Hahahahaha ! Hooo t'en fais pas va, je vais pas te demander de la tenir ! Pis on est entre hommes, tu sais ce que c'est, surtout depuis que t'es devenu comme un humain ! hahahahaha ! La tête que tu m'fais."

Dolatar se dirige vers un arbre, et tapote l'épaule de Couac :

"Attends-moi donc là, haha... J'ai l'infirmière la plus sexy du monde, whouhou ! Hahahaha !!!"

Il tourne très très très lentement autour du tronc, sentant que le moindre pas de travers va réveiller les douleurs aiguës de ses reins, et une fois à l'abri du regard de Couac, se soulage à grand bruit. Se demandant sans doute d'où vient ce doux bruit de ruisseau le vaudou de Couac tend le cou pour regarder ce que fait l'étrange personnage. Il plisse le front : comme les humains sont étranges. Ils sont donc constitué d'eau.........

"Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa... Pute borgne, ça fait du bien ! Hey dis-donc toi !!!! Retourne voir ton maître !!! Couac, on me mate ! Rappelle ton copain !!!!"

Couac tourne le dos crevé d'avoir veillé tout la nuit sur son ami, ce soir pas de folie de son corps, il dort... Comme tout les soirs en fait.

"hein? hey ptit Bonhomme ramène toi là ça se fait pas de regardé les gens uriner. Excuse le il était sans doute trop curieux"

le petit vaudou reviens vers couac la tête basse comme un enfant qu'on vient de gronder.

"Hahaha il veut peut-être se venger des coups que je t'ai filé pendant le duel d'hier ? Hahahaha !"

L'ancien guerrier remballe son tuyau d’arrosage et s'essuie vaguement les mains sur ses chausses crasseuses... avant de poser une de ses paumes sur l'épaule de Couac. Il pince les lèvres et regarde le Captain avec un profond respect :

"Merci pour m'avoir ramené là. Je sais que je pèse mon poids et... Enfin... Ça m'fait bien plaisir de savoir que tu es un compagnon solidaire ! J'espère qu'on pourra partir en mission toi et moi, un d'ces quatre. Haha ! Mais pas tout de suite... Faut d'abord que je m'remette !"

Ce disant, il se remet à avancer tout doucement, marchant avec application et lourdeur mêlée, ses pieds n'arrivant pas à décoller vraiment du sol à cause de la douleur dans le bas de son dos. Il pointe un de ses sacs de l'index, s'adressant ensuite à Couac :

"Je peux te demander un dernier petit service, l'ami ? Il doit y avoir un baume là-dedans, dans un petit pot en bois poli... Tu pourrais me le donner ? J'peux pas me plier !"