Une longue journée d'ennui

"Haaaaaa... Misère........"

Le soupir qui soulève sa lourde poitrine clair est presque aussi bruyant que ses lamentations. Emeric est allongée près de la berge, dans une pose qui n'est pas très féminine, contrairement à sa manière de se mouvoir dès qu'un -autre- mâle est dans les parages. Sur le dos, les doigts entrecroisés sur son ventre, les chevilles croisées l'une sur l'autre, elle regarde les nuages sans les voir.

Les journées sont longues quand aucune proie ne vient s'aventurer près de sa demeure... Le fait est qu'Emeric a beau être un prédateur, elle n'en est pas moins une créature humanoïde douée d'intelligence et c'est non sans une certaine contradiction qu'elle fait fuir ou dévore les humains qui pourraient lui apporter un peu de distraction.

*Je suis maudit... Il me faudrait une femelle de mon espèce, mais ce lac ne serait jamais assez grand pour nous deux. Et puis si c'est pour me faire dévorer à mon tour, merci !*

La créature aux courbes outrageusement féminines tourne la tête vers le camp. Et si elle allait y faire un tour, mmm ? Après tout......... Azaloth est bien le premier à envoyer ses recrues l'affronter pour les entrainer ! Pourquoi Emeric ne pourrait-il pas s'y rendre de lui-même.
Décidé, il sourit et décide de se vêtir un minimum : ce qui pour lui n'est qu'un leurre a tendance à semer le trouble chez les mâles humanoïdes qu'il rencontre. D'habitude c'est le but, mais là, il n'a pas faim, il a juste envie d'aller discuter... avec quelqu'un qui, sans doute, finira dans son estomac un jour ou l'autre !

Vêtue d'une cape sentant l'eau fraiche, la créature aux cheveux verts s'éloigne tranquillement de son étang pour rejoindre... la taverne.

Captain couac accompagné de son vaudou croise alors un personnage "féminin" loin d"être repoussant et ne connaissant pas du tout Emeric, il ne voit même pas qu'il s'agit d'un mâle, tout ce qu'il voit c'est une femme habillé avec une énorme poitrine.

"hey hey hey mais ne serait ce pas une beauté tombé du ciel que je vois là ? comment allez vous très cher? Iriez vous à la taverne ?"

*mazette ! matte moi ses jumeaux ! ça doit bien être lourd tout ça*

Les yeux immenses et verts d'Emeric se plisse à l'approche de Couac, davantage pour essayer de comprendre le type de créature qui lui arrive dessus, plutôt que par méfiance. Serait-ce... un homme canard ???????
Interdite, la créature marine le laisse approcher, et le gratifie d'un de ses sourires figés éternellement sur son visage assez statique.

"Bonjour homme canard. En effet, j'avais pour but d'aller jusqu'à la taverne, pour m'y distraire un peu. Les journées sont longue à Loc-En-Tourbe. Dis-moi, tu es nouvellement arrivé ? je ne t'ai jamais vu... Il semblerait que le dernier cru soit fort bigarré cette année, haha !" S'amuse la créature dans un drôle de rire qui n'agrandit pas son mince sourire poli, faisant bien sûr référence à Sa'Rkhan qui lui a bien tourné autour.

Couac écoute attentivement tout en regardant la magnifique poitrine d'Emeric mais un détails le chagrine ce qu'il l'oblige a le(la) regarder dans les yeux.

"Attendez ? vous avez dit à Loc en tourbe ? Vous vivez là bas ? A ma connaissance il n'y a point de maisonnette ni de camp dans le COIN !" Et qu'entendez vous par cru ?"

Captain Couac est mal à l'aise face a cette personne il ne sait pas pourquoi, c'est la première fois qu'une femme aussi bien équipé l’inquiète.

Emeric remarque illico que Couac semble très attiré par ses fausses protubérances graisseuses, imitant à la perfection les mamelons charnus d'une femelle humain. Le prédateur marin, que certains appellent sirène, est un très bel exemple de son espèce, ses appâts ayant été parfaitement façonnés par la nature.

Sa voix féminine s'élève de nouveau et la créature montre la direction de Noirpuy, derrière elle, avec son pouce :

"Ha j'ai dit Loc-en-Tourbes ?! Pardon, non non, je viens de Noirpuy...... Je vis dans ces eaux. je ne fais pas partie du camp. Enfin pas vraiment... Mais là-bas il n'y a personne pour deviser et je m'ennuie ferme ! A croire que les gens ont peur de moi à force d'être dévorés, c'est pénible ces préjugés !"

Ça oui alors !

"Par cru, j'entends les arrivants de ces derniers mois... J'ai rencontré un homme qui se vantait d'être le fils d'une vouivre, il semble aussi peu puissant que toi, homme canard. J'en conclu que vous avez dû arriver en même temps..."

Captain comprend soudain qu'il a devant lui la créature la plus puissante du lac, le fameux monstre qui dévore les novices qui arrive dans le campement.

"humm je vois, on peut pas vous retirer une chose c'est que vous êtes une sublime créature...

*si j'osais ... ça a bien marcher avec Opaline...Bon allez j'ose !*

"Je parie que je peux vous toucher votre poitrine alors que je suis a cent lieu de vous"

*Si j'arrive a être le premier a lui toucher ça je serais le plus respecté des canard pervers mwahah coincoin*

Captain a bien comprit une chose c'est que la créature ne viens apparemment pas la pour manger donc autant s'amuser.

(HS : Message précédent édité, je n'avais pas vu que je m'étais trompée de nom.)

"Merci." Répond illico Emeric, dans son sourire étrange et habituel.

Cependant à la suite son regard vert se plisse avec un amusement clair, et elle penche la tête, regardant Couac avec presque de l'attendrissement.

"Tu es sérieux homme canard ? Tu crois vraiment que je suis tombée de la dernière pluie ? Tu n'es pas obligé d'avoir recours à ce genre de subterfuge pour toucher cette fausse poitrine, tu sais, pour moi c'est comme si tu me touchais un bras."

Et Emeric continue d'avancer vers le camp sans pour autant laisser le loisir d'agir au pervers à plumes :

"Méfie-toi cependant, il arrive que je dévore ceux qui s'y risquent. Simple réflexe..."

Captain regarde Emeric s'éloigner, il ne souhaite pas la suivre elle(il) le met vraiment mal à l'aise.

"bah !! je vais allez à la maison de charme à 2 lieu d'ici , la bas au moins je serais bien accueillie par la gente féminine"

A ces mots il file d'un pas décidé et sans crainte en direction du fameux lieux ou certains guerriers vont se "détendre" après une quêtes éprouvante.